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Comment cultiver l'authenticité sans filtre ? Un voyage vers soi

Photo by Leila de Haan / Unsplash / beautiful-spin.com
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Et si être authentique devenait notre meilleure arme pour se libérer des attentes des autres ?

Dans un monde où tout est calibré et photoshopé où la moindre émotion doit passer un filtre pour "plaire", l’authenticité est devenue une véritable arme de rébellion.
Être authentique, c’est prendre le risque de montrer qui on est, brut, imparfait, sans artifice. Et c’est justement ça qui a de la valeur.

  • Mais alors, comment réussir à cultiver cette authenticité quand tout autour nous pousse à nous conformer ?
  • Comment se libérer du regard des autres et créer des connexions sincères, au travail comme dans la vie perso ?

Je te partage ici mon cheminement, mes réussites et mes dérapages, pour t’aider à explorer cette voie sans détour ni fioriture.

1. S’exprimer en osant être soi

Premier défi : dire ce qu’on pense vraiment, sans atténuer, ni rogner. Plus facile à dire qu’à faire.
J’ai réalisé récemment combien il est facile pour moi, de dire ce que les autres veulent entendre plutôt que ce que je ressens. C’est comme si mon cœur voulait dire “vert” et que ma tête répondait “bleu”.
Un automatisme que j'ai développé, surtout en milieu professionnel.

Pour casser ce réflexe, j’ai instauré un rituel simple mais puissant : chaque soir, j’écris tout ce que j’ai ressenti dans la journée.
C’est brut, pas toujours joli à lire, mais c’est moi, sans filtre. En relisant parfois, je me rends compte à quel point je me suis retenue, par peur de déplaire ou de mal faire ; et oui, ça me déçoit de ne pas avoir osé dire ce que je pensais vraiment. Mais justement, ce moment d’écriture m’aide à prendre conscience de cette retenue, pour peu à peu la désamorcer.

Essaie, toi aussi. Que ce soit par l’écriture, par la parole ou même en laissant ton corps s’exprimer différemment, laisse sortir ce que tu ressens vraiment. Un peu plus chaque jour.
Tu verras, plus tu laisses émerger ce qui est là, plus tu te sentiras aligné avec toi-même.

En prenant conscience de la différence entre ce que tu dis et ce que tu ressens, tu feras naître des relations plus sincères.

Le  soir, j’écris ce que j’ai ressenti - Beautiful-spin.com
Le soir, j’écris ce que j’ai ressenti - beautiful-spin.com

2. Apprendre à dire "non" sans culpabiliser – et c’est pas gagné !

Franchement, dire "non" sans craindre de décevoir… c’est un vrai parcours du combattant.
Qui n’a jamais dit "oui" juste pour éviter le conflit, pour être "la personne fiable" qu’on appelle quand on a besoin ?

Je m’y surprends encore moi-même, à lâcher un "oui" alors que j’ai tout sauf envie.

L’autre jour, mon chéri me demande mon avis sur un sujet et instinctivement, j’allais répondre, comme si de rien n’était, comme si mes propres priorités n’avaient pas d’importance.
La réalité, c’est que j’avais la tête pleine et vraiment pas envie de me pencher sur sa question #pasletemps #laflemme.
Alors, j’ai pris une grande respiration et j’ai osé dire :

“Là, j’ai besoin de me concentrer sur mes trucs. On en reparle plus tard, si tu veux bien.”

Ça l’a surpris 👀. Peut-être même un peu vexé, mais ça va, je l'ai plutôt bien vécu, sans culpabiliser 😇
Dire "non", c’est pas un acte d’égoïsme ; c’est un acte de respect envers soi-même.

Alors, la prochaine fois que tu te sens poussé à dire "oui" juste par habitude, pose-toi cette question simple mais puissante : "Est-ce que je fais ça pour moi ou pour les autres ?" Parce que parfois, ce "non" est la clé pour libérer l’espace dont tu as besoin pour toi-même et pour avancer sur ce qui compte vraiment.

Libérez votre puissance : le pouvoir transformateur de dire non
votre carrière, vous jonglez avec responsabilités, équipes à gérer, opérationnel intense, des deadlines, le simple mot “non” peut sembler un luxe

3. Faire la paix avec l’imperfection – et ça pique !

Après des années de développement personnel, l’échec reste un sujet sensible pour moi.
Soyons clairs : je déteste échouer. Comme beaucoup d'entre nous j'imagine.

Mais le perfectionnisme, franchement, c’est déprimant. C’est du plastique, quelque chose de lisse et froid. Vouloir tout contrôler, c’est la recette parfaite pour devenir fade. Comment peut-on être vraiment soi-même si on n’ose jamais montrer ses failles ?

Dans le milieu pro, on ne parle que des succès. Sur le CV, tu mets en avant tes réussites, comme si les "trous" dans ton parcours étaient des signes de paresse ou un manque de sérieux.
Pourtant, être honnête sur tes échecs, tes pauses ou tes remises en question dans ta carrière, c'est courageux.
Et le courage c'est une put**** de skill !

Pendant longtemps, j’ai pensé qu’il fallait combler ces "trous", les masquer, presque les maquiller pour rassurer. Comme si je devais gommer certaines étapes de ma vie pour me montrer sous une version plus "acceptable". Mais pour qui ?
En fait, ces moments-là m’ont autant appris (voire davantage) que d'autres expériences de mon CV, plus formelles.

Si, comme moi, tu as tendance à lisser ton image, essaie de parler davantage de tes coups durs.
Ça humanise, ça inspire. Les gens s’y reconnaissent, parce que oui, tout le monde en a des passages à vide.

C’est quand je me laisse être vulnérable que je crée de vraies connexions.

C’est quand je me laisse être vulnérable que je crée de vraies connexions - beautiful-sin.com
C’est quand je me laisse être vulnérable que je crée de vraies connexions - beautiful-spin.com

4. Se reconnecter à soi avec la pleine conscience – c'est la science qui le dit

Si tu veux être authentique, commence par savoir qui tu es vraiment.
Et pour ça, il faut du temps avec soi, sans distraction.

La pleine conscience, ce n’est pas un truc ésotérique ou une mode spirituelle ; c’est un outil de performance que tous les grands sportifs, entrepreneurs et performers utilisent.
C’est une arme pour se recentrer et mettre plus de clarté sur ce qui est vraiment important pour toi, ce que tu aimes, ce qui t'apporte du plaisir ou à l'inverse qui te déprime.

Prendre le temps de marcher seule, de respirer, de méditer, c’est devenu essentiel pour moi.
La marche méditative, le breathwork ; j’en ressors plus ancrée, plus calme et surtout, avec l’esprit bien plus clair sur ce que je veux vraiment.

Même si tu n’y crois pas ou que tu ne vois pas un résultat immédiat, n’attends pas que toutes les planètes s’alignent pour t’y mettre. Offre-toi ce moment, même 10 minutes, pour te reconnecter à ce qui compte.

C’est dans ces instants que tu te recharges, que tu identifies qui tu es vraiment et que tu développes cette énergie qui te permet de créer des connexions plus sincères, plus authentiques.

5. Accepter le regard des autres... sans s’y noyer

Ah, la peur du jugement… Je pensais m’en être débarrassée depuis des années, mais la réalité est tout autre.

Il n'y a pas si longtemps, j’ai reçu une petite réflexion de quelqu’un que j’apprécie. Au début, ça ne m’a rien fait, j’ai laissé glisser.
Mais quelques jours plus tard, ça me tournait encore dans la tête. J’ai réalisé que malgré tout ce chemin, accueillir pleinement le regard des autres sur moi restait difficile. La peur d’être mal perçue, est toujours là, quelque part, bien ancrée.

Je progresse, je grandis mais les traces restent. Ignorer ce que les autres pensent ou disent, ça ne se fait pas en un claquement de doigts, et à vrai dire, ce n’est même pas la meilleure solution pour apaiser ce ressenti négatif.
Accueillir le regard de l’autre sans jugement, c’est tout un apprentissage : ça demande de lâcher prise, d’accepter qu’on ne peut pas tout contrôler et de laisser aller ce qui ne dépend pas de nous.

Certaines personnes ne te comprendront peut-être jamais et c’est OK. Tu n’es pas là pour plaire à tout le monde. Ceux qui applaudiront sont ceux qui résonnent vraiment avec toi.
Les autres ? Eh bien, et si on les laissait juger sans crainte ?

Vivre pour plaire, c’est se condamner à la superficialité – et tu vaux bien plus que ça💎

Vivre pour plaire, c’est se condamner à la superficialité - beautiful-spin.com
Photo by Possessed Photography / Unsplash / Vivre pour plaire, c’est se condamner à la superficialité - beautiful-spin.com

L'authenticité sans filtre : un chemin qui demande du courage

L’authenticité, c’est un chemin long, inconfortable, qui parfois secoue et fait mal. C’est un choix répété, un pas après l’autre, sans raccourcis ni compromis. Chaque fois que tu choisis d'être toi-même, sans masque, tu te rapproches un peu plus de la liberté.

  • Alors, qu’en dis-tu ? Et si on explorait ce chemin ensemble, sans attendre le "bon moment" ?
  • Si on décidait de se faire confiance, vraiment ?
  • Et si on offrait aux autres le plaisir de nous découvrir tels que l’on est, sans filtre, sans détour ?
  • Commençons aujourd'hui. Que peux-tu faire, dès maintenant, pour être un peu plus toi-même, sans compromis ?

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🎵 Ma musique d'écriture (une beauté auditive) :

RAIN Tony Ann - Inspiration for wrinting by @corinnegenty - beautiful-spin.com